— Aujourd'hui, Adriel se trouve à l'infirmerie. S'il se déplace d’ordinaire partout dans le bunker pour s'assurer que tout le monde va bien, ce n'est pas le cas présentement. Les surfaces de la pièce sont propres. Les draps des lits sont installés au millimètre près. Le jeune homme est fin prêt à recevoir de la visite. Evidemment, ne pas en avoir serait le signe que les habitants du bunker sont en parfaite santé. Mais autant qu'il s'en souvienne, ses journées ont toujours été ponctuées de malades en tout genre. Des gamins aux petites coupures aux grands gaillards militaires aux entailles plus sérieuses, Adriel s'occupe de tout le monde avec la même attention. Son père le sermonnait régulièrement sur sa propension à dépenser son énergie pour rien. Selon son paternel, seules les personnes utiles méritaient d’être écoutées. Et soignées. Adriel n'a jamais voulu mettre en application ce principe égoïste mais pourtant logique. A ses yeux, le plus grand bien de la majorité n'est pas une excuse suffisante pour mettre des gens de côté. De toute manière, son père ne peut plus rien lui dire désormais, alors qu'il se trouve six pieds sous terre.
Le lieu est calme et silencieux. Adriel soupire en observant la porte, que personne n'a ouverte depuis près d'une heure. Le médecin n'a jamais été fan de la solitude et du manque de sons. Alors pour passer le temps, ses doigts pianotent sur une table d'opération sommaire une vieille chanson que lui chantait sa mère lorsqu'il était jeune. Il se demande ce qu'elle fait, là tout de suite. Et William ? Son frère doit probablement faire la loi dans le bunker, et sanctionner les mauvais comportements. Adriel est tellement plongé dans ses pensées, comme à son habitude, qu'il n'entend pas la porte s'ouvrir à quelques mètres de lui.
(c) SIAL ; icon kawaiinekoj
Adriel O'Connell
Adam Polaski
Messages : 39
Date d'inscription : 27/02/2020
Localisation : En patrouille
Lun 23 Mar - 5:55
Ah! Il fallait toujours qu'elle en face trop. Bon, d'accords, j'adorais ça sur le moment mais après, non d'un chien, qu'est-ce que cela piquait ! Puis ça gênait, me collant le t-shirt imprimé camouflage à la peau. J'étais en plus certains que plus ça allait, plus elle le faisait exprès et toujours plus profond comme pour être sur que cela ne se refermerais jamais. Je devrais lui couper les griffes... Déjà je n'avais jamais compris comment elle faisait pour garder des ongles aussi long et dur dans notre métier et à mes souvenir, je ne l'avais jamais entendu couiner d'en avoir casser un... Ni même en avoir casser un en fait....
Bref, autant profiter qu'il est encore un peu tôt - si on peut encore parler de temps dans cet endroit clos ou tout est contrôler par ordinateur - pour me rendre à l'infirmerie que le petit O'Connell me soigne ça vite fait. Je l'y trouve totalement plongé dans ses pensées, le regard dans le vague, les doigts jouant sur la table. Ah, c'est bien trop tentant...
Silencieusement, je ferme la porte, me glisse dans son dos et paf, brusquement, un bras de chaque côté de lui, je viens frapper brutalement la table pour le réveillé.
"Et alors gamin, c'est comme ça que tu bosses? ~"
Même si mes visites sont aléatoires, petit O'Connell doit avoir assez d'expérience maintenant pour savoir que une présence si tôt signifie un dos labouré par Jeanna... J'avais accepté le toute première fois de me faire soigner par lui en petit service pour son père mais maintenant, c'était devenue toute une habitude.
Dim 22 Mar - 23:40
— 
